Angoulême 2025
À Angoulême, il y avait des femmes, de nombreuses femmes. Il y avait des autrices, des restauratrices, des collaboratrices, des directrices artistiques, des journalistes, des éditrices, des lectrices, des héroïnes de papier, etc. Il y avait des femmes… L’an dernier, je suppose qu’il y avait également de nombreuses femmes.
En 2024, il y en a au moins une dont on n’a pas été capable de prendre soin. Elle n’a ni été respectée, ni ensuite même été écoutée.
À Angoulême, il y avait des femmes. Elles y gagnent le Grand prix et ça en choque encore certains.
À Angoulême, il y avait des femmes… Puis, surtout… il y avait toi, ma fille. Du haut de tes 16 ans et de ta magnifique maturité, tu m’as questionné, presque reproché, notre présence à Angoulême. « Ne fallait-il pas annuler ? » Mais, à Angoulême, nous avons passé de jolis moments de complicité. À la fin de mon interview, alors que j’étaignais le micro, tu n’as pas hésité à t’imposer « Hey, moi aussi, j’ai une question pour Aimée ! ». Je me suis senti fier (et un brin honteux d’avoir oublié de te donner la parole).
À Angoulême, il y avait des femmes, des hommes, des enfants, mais également des rencontres foisonnantes, passionnantes et enrichissantes… Surtout, il y avait toi, ma fille .





























