La cérémonie du thé (km 0)
Il en va du préparatif de mes départs comme de la « cérémonie du thé » pour reprendre une expression un brin ironique, voir moqueuse, utilisée par une observatrice avisée, témoin privilégiée de mon organisation.
Trop rapide – comme un cycliste du Tour de Romandie ? (1,32 km)
Il y a quelque chose d’inhabituel aujourd’hui, un petit air de perfection qui traîne dans l’humidité ambiante. La machine file à une... Roule encore
La disparition (0 km)
Il y a des débuts de journée qui débutent comme un mauvais film. Des événements qui s’enchaînent de manière plutôt inattendue. Ce matin-là, les vêtements thermiques, le pantalon et la veste sont enfilés. Tour du cou, bonnet et gants afin de couvrir les bouts de peaux restant.
Embouteillage bovin (0,66 km)
Le début de matinée est frais. Le col de la veste, remonté sur le menton, recouvre un sweat thermique à manche longue ; mes mains sont dissimulées à l’intérieur de gants confortables. Seules les parties du visage qui exposent ma peau à l’air légèrement glacial ressentent en exclusivité cette sensation de fraîcheur qui ravive les sens.
La Nuit (1,32 km)
Le cheminement hivernal est parfois pavé de drôles de surprises. Ce soir-là, remontant ma ligne de Ouest vers l’Est, ma route est coupée par trois magnifiques vaisseaux du désert.
À contre-courant des rois (2,50 km)
Le cheminement hivernal est parfois pavé de drôles de surprises. Ce soir-là, remontant ma ligne de Ouest vers l’Est, ma route est coupée par trois magnifiques vaisseaux du désert.
Cyclo dancefloor (3,00 km)
Une petite ballade accompagne la douceur de ma balade cycliste. La voix qui s’incruste dans le creux de mes oreilles porte une poésie sociale et rebelle, qui s’oppose aux oppressions étatiques défendues et encouragées par le grand capital
Denizart ou la valse monde (4,22 km)
D’abord, il y a le cycliste « cyclotafeur », celui qui brode son destin de manière bien définie. Ordonnée et routinière. Puis,... Roule encore
L’indiscrétion des fenêtres (4,00 km)
Le soir, sur ma route, l’obscurité se rend complice, et même l’instigatrice d’un voyeurisme itinérant. Cette plongée dans la nuit trahit les... Roule encore
L’expression de murs bien vivants (4,21 km)
La longue ligne droite que je suis depuis plusieurs centaines de mètres s’achève par un passage sur un petit pont en bois... Roule encore