Images pas vraiment d’Épinal Aux Imaginales
Lauren Roberts, Samantha Shannon ou encore Saara El-Arifi étaient des noms dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à hier. Pourtant, Aux Imaginales, à Épinal, ce sont des fans qui ont débarqué par centaines (sur ticket) afin d’obtenir une dédicace de ces écrivaines.
Les Imaginales – Le festival des mondes imaginaires – est un événement que j’ai visité pour la première fois à l’initiative de ma fille, grande lectrice de romance et de fantasy. Ici, se côtoient les univers les plus étranges (à mes yeux bien évidemment) : des monstres effayants en tout genre, des princes cruels, des guerrières courageuses et un nombre incalculable de personnages hauts en couleur. Je me suis retrouvé bien loin de mes codes habituels forgés d’ambiances contemplatives choyant mon innocente rêverie.
Toutefois, qu’il fut agréable de se promener dans ce festival rassemblant des amoureux et amoureuses de cette littérature, d’observer les nombreux échanges entre les artistes invités et leurs lectrices ou lecteurs : une dédicace, quelques mots, une photo. Ça va très vite, mais on s’enthousiaste assez rapidement pour ces fans qui se baladent le sourire aux lèvres une fois le graal obtenu. L’oreille attentive du débutant que j’étais a capté un nouveau vocabulaire fondé sur l’émerveillement des jaspages et de ces incroyables couvertures proposées par les petites et grandes maisons d’édition. Ça rivalise de créativité !
Une seule journée pour profiter de l’ambiance des Imaginales, c’est vraiment peu. Il y avait beaucoup à contempler sur les abords de la Moselle. Nul doute que nous y reviendrons.
PS : après sa lecture de ces quelques lignes, réflexion de ma fille : « C’est marrant de lire le texte d’un vieux qui essaie de comprendre le monde d’aujourd’hui. »


















